Loi « anti-Airbnb » : ce qui attend désormais les propriétaires de meublés de tourisme

Loi « anti-Airbnb » ce qui attend désormais les propriétaires de meublés de tourisme

Les nouvelles régulations Airbnb suscitent de nombreuses interrogations parmi les propriétaires de meublés de tourisme. Avec l’évolution constante des législations, il devient crucial pour ces derniers de se tenir informés afin d’assurer la conformité de leurs activités et d’optimiser leur rentabilité.

Ces changements peuvent avoir un impact significatif sur la gestion quotidienne des locations, ainsi que sur les stratégies à long terme. Cet article explore les principales modifications réglementaires à venir et offre des conseils pratiques pour naviguer dans ce paysage en mutation. Une lecture essentielle pour tous ceux qui souhaitent continuer à prospérer dans le secteur du tourisme locatif.

Impact de la loi Le Meur sur le marché immobilier

La loi Le Meur, souvent qualifiée de « loi anti-Airbnb », vise à freiner l’expansion des meublés de tourisme qui ont remplacé près d’un million de logements traditionnels.

Cette transformation a considérablement réduit l’offre de logements permanents, exacerbant la crise du logement dans les zones urbaines où la demande dépasse largement l’offre. En réponse, la législation impose aux propriétaires de déclarer leurs locations et de respecter des normes énergétiques strictes, tout en limitant le nombre de jours de location autorisés. Ces mesures visent à encourager les propriétaires à privilégier les baux longue durée, offrant ainsi une certaine stabilité aux locataires et rééquilibrant le marché immobilier.

Sanctions renforcées pour les propriétaires de meublés touristiques

La loi Le Meur, surnommée « loi anti-Airbnb », introduit des sanctions plus sévères pour encadrer les locations saisonnières. Les amendes atteignent désormais jusqu’à 100 000 € pour les propriétaires omettant d’obtenir l’autorisation nécessaire au changement d’usage. De même, la non-déclaration des logements à la mairie peut coûter jusqu’à 10 000 €.

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À partir de janvier 2025, la durée maximale de location des résidences principales sera limitée à 90 jours par an. Tout dépassement entraînera une amende pouvant aller jusqu’à 15 000 €, renforçant ainsi les incitations à privilégier des locations longue durée.

Régulations strictes et nouvelles contraintes énergétiques

Les agents immobiliers complices de violations des règles risquent également des sanctions élevées, avec des amendes pouvant atteindre 100 000 € par bien concerné. Par ailleurs, les propriétaires devront respecter les critères de performance énergétique (DPE). À partir de 2025, tout nouveau logement loué devra obtenir une note minimale de F, sous peine d’une amende pouvant aller jusqu’à 5 000 €.

Ces régulations visent à freiner l’essor des meublés touristiques dans les zones tendues, stabiliser le marché immobilier et encourager la location de longue durée au détriment des locations saisonnières excessives.

antoine laurent